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Cette verrière se situe dans la cinquième fenêtre de gauche de la nef de l’église Saint-Etienne de Belfaux (FR), sanctuaire édifié en 1842-1851 par l’architecte Joseph Fidel Leimbacher et l’entrepreneur François Curty (Lauper, 2012, p. 250-251).
Ce vitrail, signé par l’atelier : “Kirsch et Fleckner Peintres-Verriers, Fribourg 1908” n’avait jusque là pas été attribué à un artiste en particulier. L’analyse du carton et de la maquette (KF_208), dont les similarités avec les travaux de l’artiste Fortuné Bovard pour l’église de Cugy ne font aucun doute, permet de dire que ce carton est de la main de l’artiste… Plus
Cette verrière se situe dans la cinquième fenêtre de gauche de la nef de l’église Saint-Etienne de Belfaux (FR), sanctuaire édifié en 1842-1851 par l’architecte Joseph Fidel Leimbacher et l’entrepreneur François Curty (Lauper, 2012, p. 250-251).
Ce vitrail, signé par l’atelier : “Kirsch et Fleckner Peintres-Verriers, Fribourg 1908” n’avait jusque là pas été attribué à un artiste en particulier. L’analyse du carton et de la maquette (KF_208), dont les similarités avec les travaux de l’artiste Fortuné Bovard pour l’église de Cugy ne font aucun doute, permet de dire que ce carton est de la main de l’artiste.
L’oculus situé dans le choeur de l’église, avec le triangle symbole de Dieu entouré de flammes, dont les cartons font également parties du fonds de l’atelier (KF_1220 et KF_1221) pourrait également lui être attribué.
En 1908, Fortuné Bovard sort de deux années extrêmement denses. Résidant à Lausanne depuis 1904, il aurait oeuvré à la restauration de la rose de la cathédrale, peut-être déjà cette même année dans l’atelier d’Edouard Hosch. A partir de 1907, il dispose de son propre atelier et réalise plusieurs travaux en sous-traitance pour l’atelier fribourgeois Kirsch & Fleckner (Augustin, 1999, p. 55-56). Il termine non seulement le cycle de l’église Saint-Martin de Cugy, mais travaille aussi à des vitraux pour la cage d’escalier du Salesianum à Fribourg. Il existe des concordances stylistiques évidentes pour l’ensemble des verrières de ces années 1906 à 1908. L’artiste y affirme avec beaucoup de conviction une vraie personnalité artistique et des qualités de dessinateur virtuose. L’influence d’Eugène Grasset, chez qui il a probablement pris des cours de dessin à l’école Guérin à Paris dans les années 1900-1903 est indéniable (Augustin, 1999, p. 55, 59).
Moins Datation
1908