Au coeur de la sacristie semi-circulaire, une coupole en verre cathédrale blanc et jaune pâle se déploie, avec au centre une pyramide octogonale pointe en bas, représentant une fleur à huit pétales de couleur camel. Elle est entourée de triangles violets avec une bordure bleue, alternant avec des triangles verts disposés en sens inverse.

Cette sacristie, adossée au flanc nord-est du choeur est de forme circulaire, couronnée en son centre d’un petit clocheton vitré, au-dessous duquel cette coupole en vitrail, de forme concave, se déploie.

Il n’est pas possible d’affirmer avec certitude que l’artiste Alexandre Cingria, auteur des vitraux de la nef et du choeur, soit également l’auteur du dessin de cette coupole de verre, ni que l’atelier lausannois Chiara l’ait réalisée, la facture finale présente dans les archives de la paroisse étant malheureusement partielle (Chiara, 1935). Pourtant, aucune autre facture dans les archives ne mentionne ce travail qui n’apparaît pas non plus dans les comptes de construction de l’église établis par le curé Terrapon (Terrapon, 1937). Le choix de la majeure partie des verres colorés du centre de la coupole rappelle celui des deux verrières du choeur (verres chenillés moutarde, verres cathédrale olive et rose), permettant de supposer que les verres proviennent également de l’atelier Chiara.

Comme souvent dans les églises de l’architecte Fernand Dumas, les sacristies sont conçues avec un soin particulier. C’est à nouveau le cas ici avec l’utilisation du bois pour tout l’ameublement conçu dans un style Art déco sobre (Torche-Julmy, 2008). La couleur des verres chenillés formant des pétales de fleur au centre de la coupole rappelle la teinte du bois du mobilier.