Recherche
Ce vitrail de corporation a été fortement restauré. Il comporte de nombreux plombs de casse et compléments disparates qui rendent sa lecture difficile. Au vue de l’inscription, le vitrail semble avoir été donné au vainqueur d’un concours de tir. Il a été offert par une société de tir bernoise non identifiée. Les vingt-trois écus marqués des monogrammes des membres de la société et accompagnés des noms de ces derniers étaient à l’origine probablement plus nombreux. Les armoiries ou le nom de la corporation étaient peut-être à l’origine représentés au centre du panneau, centre qui a été remplacé lors d’une restauration par des pièces de remplois de provenances diverses… Plus
Ce vitrail de corporation a été fortement restauré. Il comporte de nombreux plombs de casse et compléments disparates qui rendent sa lecture difficile. Au vue de l’inscription, le vitrail semble avoir été donné au vainqueur d’un concours de tir. Il a été offert par une société de tir bernoise non identifiée. Les vingt-trois écus marqués des monogrammes des membres de la société et accompagnés des noms de ces derniers étaient à l’origine probablement plus nombreux. Les armoiries ou le nom de la corporation étaient peut-être à l’origine représentés au centre du panneau, centre qui a été remplacé lors d’une restauration par des pièces de remplois de provenances diverses.
Le fragment principal inséré au centre du présent vitrail figure un écu armorié tenu par un ange et une inscription indiquant une donation en 1648 par le couple originaire du Oberhasli (BE), le lieutenant Peter Wälti (?) et Magdalena Tritten. A ce jour, nous ne possédons pas plus d’informations sur ces commanditaires. Ce fragment de vitrail armorié provient probablement du vitrail fragmentaire du Jugement de Salomon (GE_2035), également conservé à l’Ariana.
En ce qui concerne les pièces de remplois de la partie inférieure, le style et les joues rosies à la sanguine des personnages représentés permettent une attribution de ces fragments au peintre verrier de Zofingen Johann Jakob Müller (1660-1712). Les inscriptions “Ich regiere” et “hab regiert” de part et d’autre des personnages couronnés indiquent que ces pièces sont issues d’une représentation de la roue de la fortune mue par le vent. Cette figuration des destins de la vie apparaît de manière similaire sur un vitrail d’alliance daté de 1649, conservé au Musée national suisse à Zurich (LM 50578 ; Schneider, 1972, p. 77, fig. 73). Considéré ce vitrail, il est possible d’imaginer que ces fragments appartenait à l’origine à une représentation de la roue de la fortune, avec deux rois supplémentaires : celui en train de monter “Ich will regieren” et celui tombé “der Todt regiert mich”.
L’emplacement d’origine du présent vitrail n’est pas connu. Il pourrait s’agir du siège de la corporation.
Cité dans :
Sidler, 1905, p. 100, n° 9 ; remarque : "Aux Armes de Berne et de 23 membres d'une Société avec leurs monogrammes 1648, signé HR."
Deonna, 1938, p. 16 et 17, n° 34.
Hablützel & Hess, 1944, p. 3, 29, 67, etc.
Moins Datation
1648 et 1720
Période
1648 – 1720
Date d'entrée
1890
Commanditaire / Donateur·trice
Corporation de tir bernoise · Hans an Blanalp · Kaspar Nägeli · Jacob Nägeli · Christen Nägeli · Haini Nägeli · Baltz Nägeli · Kas[par] Lito[...] · Melchior Nägeli · Hans Nägeli · Hans Hüber · Haini Rott · Khriste[n] Seidle[r] · Mel[chior] Bro[...] · Hans Briger · Hans Dandler · Peter Mor · Melchior Seidler · Hans Matzen · Peter Hügler · Joachim an Der Eg · Bolli Wider · Jakob Fischer · [Nic]olaus der L[...] · Bolli[...] an Stutz
Donateur·trice / Vendeur·euse
Gustave Revilliod, Genève (donateur)
Localisation d'origine
Lieu de production
Propriétaire
Propriétaire précédent·e
Gustave Revilliod, jusqu’en 1890 (Genève) · Provient de la collection de vitraux du Musée d’art et d’histoire de Genève
Numéro d'inventaire
AD 8624a