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GE_04.05: Baptême du Christ
(GE_Carouge_SteCroix_04.05)

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Titel

Baptême du Christ

Art des Objekts
Werkstatt / Atelier
Datierung
1927
Masse
Env. 250 x 105 cm
Standort
Lage
Baptistère, w I
Inventar

Ikonografie

Beschreibung

Vitrail de format rectangulaire composé de trois scènes superposées. Sur la scène supérieure, Moïse fait jaillir l’eau du rocher en le frappant avec son bâton. 
Sur la scène centrale, Jean-Baptiste baptise le Christ debout dans le Jourdain, alors que la colombe du Saint-Esprit descend sur lui. La scène inférieure représente le Christ, assis au bord d’un puits, parlant à la Samaritaine. Les trois parties narratives sont encadrées de motifs ornementaux de palmettes et de fleurs stylisées, traitées en verre clair. Le tout est délimité par une bordure ornée de rosettes superposées et de quatre têtes d’angelots.

Iconclass Code
71E1263 · Moses schlägt vor dem versammelten Volk zweimal gegen den Felsen; Wasser strömt hervor; das Volk löscht seinen Durst
73C121 · die Taufe Christi im Jordan: Johannes der Täufer gießt Wasser auf das Haupt Christi; der Heilige Geist senkt sich herab
73C72212 · Christus und die Samariterin: er sitzt an Jakobs Brunnen und fragt sie, ob er aus ihrem Krug trinken kann
Iconclass Stichworte
Inschrift

EX DONO FAMILLE DUPONT LACHENAL (en bas à gauche)

Signatur

Aucune

Technik / Zustand

Technik

Vitrail au plomb, grisaille, verre plaqué gravé à l’acide

Entstehungsgeschichte

Forschung

Ce vitrail est réalisé en 1927 par Eugène Dunand, pour habiller la fenêtre du baptistère de l’église Sainte-Croix de Carouge. 
Cette réalisation s’inscrit dans la suite de la rénovation de l’édifice, menée entre 1923 et 1924 par l’architecte genevois Adolphe Guyonnet. Après le Kulturkampf, l’édifice enfin rendu aux catholiques  romains en 1921 se trouve dans un état de délabrement tel que sa démolition est même envisagée, solution à laquelle Alexandre Cingria s’oppose vivement (Chaillot-Calame, 2001, p. 136-138). Ce fervent catholique, qui est resté attaché à Carouge tout au long de sa vie de “peintre ambulant” (Rudaz, 1998, p. 39-40), est l’un des membres fondateurs du Groupe de Saint-Luc, dont la première bouture est créée en 1919 à Genève (Groupe de Saint-Luc et Saint-Maurice, 1920 ;  Noverraz, 2022, p. 35-46). C’est en collaboration avec l’architecte Guyonnet que les artistes qui en font partie auront l’occasion d’oeuvrer à leurs premiers chantiers collectifs. Le premier d’entre eux est un prototype des expériences futures du Groupe de Saint-Luc, celui de l’église Saint-Paul de Cologny dans le quartier de Grange-Canal (1913-1915), construction qui assoit la réputation de Guyonnet (Poiatti, 2001). Viennent ensuite les rénovations de Sainte-Croix de Carouge et Saint-Jean-Baptiste de Corsier (1923-1927), dans le cadre desquelles un rôle majeur est accordé à la décoration, selon les principes animant le Groupe de Saint-Luc. 
A Sainte-Croix de Carouge, la décoration se compose principalement d’un cycle de vitraux confié à Cingria et à Eugène Dunand, ainsi que de sculptures de François Baud et Roger Ferrier (Rudaz, 1998, p. 60). Dunand conçoit non seulement quatre vitraux de Cingria dans son atelier, mais également deux vitraux qu’il dessine lui-même en 1927 pour les deux chapelles latérales (supprimées lors de la restauration de 1973-1975) (Poiatti, 2008, p. 124). Les deux oeuvres suivent une composition similaire, avec trois scènes figurées superposées qui ressortent en se détachant sur un fond ornemental clair, dont les motifs font échos aux stucs de la nef (Rudaz, 2009, p. 111). Le vitrail du Baptême déploie des thèmes liés à l’eau (baptême du Christ, Moïse faisant jaillir l’eau du rocher et le Christ et la Samaritaine), tandis que celui de la grotte de Lourdes représente l’Apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous, le sanctuaire de Lourdes et une scène illustrant peut-être la guérison d’un malade (GE_04.06). 
Même dans les vitraux qu’il dessine lui-même, le style de Dunand est si proche de celui de Cingria que les erreurs d’attribution ne sont pas rares entre les deux artistes. A Finhaut, on a ainsi rattaché le dessin des vitraux des bas-côtés à Cingria, alors qu’ils sont entièrement de Dunand (par exemple GSL_110) (Gross, 2006, p, 19 ; Rudaz, 2009, p. 111). Dans les deux vitraux de Carouge, on retrouve plusieurs éléments très “cingriesques”, comme les petits angelots des bordures, et plus généralement des similitudes dans la manière de représenter les personnages et les scènes dans un langage vivant et populaire revendiqué par Cingria (Yoki, 1983, p. 155). Le style de Dunand est néanmoins plus calme et rigoureux que celui de son confrère genevois. Malgré cette proximité, Dunand déploiera dans les nombreux vitraux qu’il réalise durant sa carrière une expression propre, soutenue par un sens poussé des coloris que l’on retrouve ici. Sur ce vitrail, le maître-verrier livre un travail méticuleux dans le découpage des verres, plutôt petits, notamment dans la partie centrale où les eaux du Jourdain sont traitées avec un assemblage de dizaines de pièces aux coloris différents. 
Il existait encore deux vitraux de la main de Dunand à Sainte-Croix dans les roses centrales de la nef. Ces roses devaient normalement être réalisées par Cingria, mais ce dernier connaît de nombreuses difficultés avec le vicaire général de Genève en raison de la modernité de ses premiers vitraux sur le thème de l’Invention de la Sainte-Croix (GE_04.01 ; GE_04.03) (Rudaz, 1998, p. 78-80). Sans doute pour éviter un nouveau conflit, le curé Vuachet semble préférer accorder la commande des deux roses à Dunand. Ces deux vitraux, probablement achevés en 1929, figureraient d’après Rudaz parmi les oeuvres verrières les plus abouties du maître-verrier (Rudaz, 1998, p. 82-83). Ils ont été déposés lors de la restauration des années 1973-1975 avec les quatre vitraux des cartes géographiques de la nef par Cingria (Rudaz, 1998, p. 83).

Datierung
1927

Bibliografie und Quellen

Literatur

Baertschi, P. et Schmid, I. (1989). Carouge, Ville nouvelle du XVIIIe siècle : étude et textes : relevé 1986-1987 (Architecture et sites genevois, vol. 2). Genève, Suisse : Département des travaux publics / Service des monuments et sites.

Chaillot-Calame, B. (2001). Église Sainte-Croix. Dans J.-M. Marquis (dir.), Urbanisme et architecture à Carouge (dictionnaire carougeois, tome IIIa, p. 130-141). Carouge, Suisse : Ville de Carouge.

Cingria, A. (1921, 11 septembre). Comment restaurer l'église de Carouge ?. Courrier de Genève.

Cingria, A. (1933). Souvenirs d'un peintre ambulant. Lausanne, Genève, [etc.], Suisse : Payot.

Noverraz, C. (2022). Le Groupe de Saint-Luc (1919-1945) : expression et quête d'identité d'une Société artistique catholique dans l'Europe de l'entre-deux-guerres [thèse de doctorat inédite]. Université de Lausanne.

Paroisse de Finhaut. (2006). Église paroissiale de Finhaut : restauration 2004-2005. Finhaut, Suisse : Paroisse de Finhaut.

Poiatti, M. (2001). L’église de Saint-Paul Grange-Canal, Genève (Guides de monuments suisses, 70, 696). Berne : Société d’histoire de l’art en Suisse.

Rudaz, P. (1998). Carouge, foyer d’art sacré, 1920-1945. Carouge, Suisse : Ville de Carouge.

Rudaz, P. (2009). DUNAND (Eugène, 1893-1956). Dans J. M. Marquis (dir.), Dictionnaire carougeois : Arts à Carouge : Peintres, sculpteurs et graveurs (tome IV B, p. 110-111). Carouge, Suisse : Ville de Carouge.

Vitraux d’art. Industrie suisse. Exécutés par la Maison Chiara de Lausanne sur les projets et avec la collaboration d’Alexandre Cingria [Catalogue publicitaire]. (1931). Centre des littératures en Suisse romande (CLSR), Lausanne, fonds Alexandre Cingria.

Yoki. (1983). Cingria le magnifique. Cahiers de l’alliance culturelle romande, (29), 155-159.

Bildinformationen

Name des Bildes
GE_Carouge_SteCroix_04.05
Fotonachweise
© APAS (Association pour la Promotion de l'Art Sacré), Genève – photographe : Cyrille Girardet, Veyrier
Aufnahmedatum
2006

Inventar

Referenznummer
GE_04.05
Autor*in und Datum des Eintrags
Valérie Sauterel 2008 ; Camille Noverraz 2023