Vitrail rectangulaire brisé en six morceaux, représentant au premier plan sainte Marie Madeleine agenouillée en extase devant un crucifix et un livre ouvert, tenant de la main droite un crâne. Au second plan figurent des rochers, une grotte, une cascade, un renard et un paysage de montagne.

Mauvais état, fragmentaire, brisé en six morceaux détachés, plombs manquants, l’émail bleu en bas à gauche se détache.

Ces fragments de vitrail pourraient constituer la pièce centrale d’un plus grand panneau qui pourrait avoir comporter une inscription ou des scènes dans les écoinçons. Le style, la technique et le format du vitrail rappellent les créations des vitraux réalisés au XVIIe siècle dans les Pays-Bas (cf. Berserik & Caen, 2007, vol. 1, p. 156, 160, 170). L’ensemble des vitraux (GE_2293 à GE_2297) acheté en 1892 à A. Bussien (fils) au Bouveret en Valais semble provenir des Pays-Bas et d’Allemagne du Sud.

Le peintre verrier n’est pas identifié. La gestuelle de la sainte rappelle à certains égards la peinture du Titien (1485-1576) représentant Marie Madeleine pénitente, datée vers 1530-1535. La représentation pourrait être tirée d’une gravure non identifiée basée sur cette peinture.