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Cette rosace très particulière est l’un des rares exemples du XVIe siècle à avoir été conservé. Le style du panneau indique une création en Suisse ou en Allemagne. Elle a été en partie restaurée au cours du XIXe siècle.
La localisation d’origine du vitrail, son commanditaire ou son auteur ne sont pas identifiés. Les archives de Gustave Revilliod ayant trait à la constitution de sa collection, notamment les traces d’acquisitions des oeuvres, semblent avoir en grande partie disparu, comme l’a indiqué son bras droit Godefroy Sidler dans ses mémoires en 1902 (Probst-Noir, 2018, p. 422).
D’un point de vue tant iconographique que stylistique, les nuages et le reste du vitrail présentent des similitudes avec le Jugement dernier (GE_2102) conservé à l’Ariana. Cependant, la présente rosace ne semble pas avoir fait partie dans la collection Vincent, ce qui ne permet pas de pencher pour une même provenance d’origine des deux vitraux.
Cité dans :
Sidler, 1905, p. 101, n° 23.
Deonna, 1938, p. 55, n° 49.
Datation
XVIe siècle
Période
1500 – 1600
Date d'entrée
1890
Donateur·trice / Vendeur·euse
Gustave Revilliod, Genève (donateur)
Localisation d'origine
Propriétaire
Propriétaire précédent·e
Gustave Revilliod, jusqu’en 1890 (Genève) · Provient de la collection de vitraux du Musée d’art et d’histoire de Genève
Numéro d'inventaire
AD 8639