Nom

Eglise Saint-Julien

Adresse
301, route de Meyrin
1217 Meyrin
Hiérarchie géographique
Coordonnées (WGS 84)
Auteur·e et date de la notice
Valérie Sauterel 2008
Informations sur le bâtiment / l'institution

Selon les sources, une première église existe déjà au milieu du XIIe siècle. C’est un petit édifice dédié à saint Julien martyr qui se trouvait exactement sur le même emplacement que l’église actuelle mais orientée différemment. Au XVe siècle, trois chapelles sont fondées : en 1476, la chapelle Notre-Dame et Saint-Nicolas, avant 1481 celle placée sous le vocable de saint Blaise et à une date inconnue celle de Saint-Théodule. En 1536, les Bernois s’emparent de la région et imposent le culte réformé. La paroisse catholique est rétablie à Meyrin seulement en 1621. Lors de la Révolution française, la convention nationale ordonne la destruction du clocher et de la cloche qui est refondue pour la création de canons; le chœur est également détruit. Sous l’Empire et la Restauration, l’état de délabrement de l’église s’aggrave. En 1816, en vertu du traité de Paris de 1815, Meyrin est rattaché à Genève. En 1837, le maire demande à la Chambre des travaux publics de faire examiner le bâtiment. Après expertise, celle-ci déclare qu’il est menacé de ruine et que des réparations urgentes doivent être entreprises. La décision est prise de détruire les murs existants et de construire un nouvel édifice. La même année, la commune s’adresse M. Schaeck, architecte, pour établir des plans qui répondent aux besoins de la paroisse et aux désirs des habitants. Ils sont acceptés après de nombreux changements. Le 26 août 1841, Mgr P. T. Yenni, évêque de Lausanne et Genève, consacre la nouvelle église. Le 13 mai 1875, elle est remise aux catholiques nationaux. En 1901, le Conseil d’Etat valide la décision prise par le Conseil municipal de rétrocéder Saint-Julien aux catholiques romains. En 1927, grâce aux dons de M. Aimable et de Mme A. Gras, elle est restaurée. Dans les années 1960, elle est vidée de ses autels et statues pour trouver une apparence dépouillée et austère typique de l’après Concile. Dès 1989, sous la conduite de l’Abbé O. Predebon, débute une restauration complète qui dure jusqu’en 1994. Les peintures de J. Falquet sur l’arc d’entrée du chœur sont remises à jour. Le nouveau mobilier est l’oeuvre de P. Kaeppelin et les vitraux sont de H. Guérin. (DUMONT 1991 / PREDEBON 1994)

Bibliographie

Eugène-Louis Dumont, Histoire de Meyrin, Mairie de Meyrin, Meyrin 1991

Armand Brulhart et Erica Deuber-Pauli, “Meyrin”, in Ville et canton de Genève, coll. “Arts et monuments”, SHAS, Berne, (1ère éd. 1985) 1993, p. 360

O. Predebon, Meyrin-Village, brochure de la paroisse, Meyrin, 1994 / Sophie Guérin Gasc, Henri Guérin peintre verrier, né en 1929 – son oeuvre au XXème siècle, Thèse de doctorat, 2003, pp. 495-502