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VMR_1150: Christ lavant les pieds de Pierre
(FR_Romont_VMR_VMR_1150)

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Titel

Christ lavant les pieds de Pierre

Art des Objekts
Künstler*in / Hersteller*in
Datierung
1938

Ikonografie

Beschreibung

Ce carton illustre la scène du Lavement de pieds. Au premier plan à gauche, Jésus, de profil et vêtu d’une robe orangée, est agenouillé devant Pierre, assis, et lui lave les pieds dans une bassine. Derrière lui quatre apôtres sont debout assistant à l’événement.
Une fine bordure polychrome composée de motifs en diagonale encadre la composition.

Iconclass Code
73D231 · Christus wäscht die Füße des Petrus
Iconclass Stichworte
Inschrift

II (en bas)

Signatur

Aucune

Technik / Zustand

Erhaltungszustand und Restaurierungen

Taches, taches de moisissure en bas, papier gondolé en bas, trous de punaises, petites déchirures, bords abîmés

Technik

Gouache, crayon, encre de Chine

Entstehungsgeschichte

Forschung

Ce carton est le dessin définitif pour l’un des cinq vitraux du vestibule de la chapelle Notre-Dame des Vignes à Gorgier (Saint-Aubin). Il est l’oeuvre de l’artiste Théophile Robert, comme toutes les verrières et la décoration intérieure du petit sanctuaire. Les sources ne nous apprennent pas avec quel atelier il a collaboré. L’ensemble est réalisé en 1938 lors de la restauration et l’agrandissement de l’édifice par Fernand Dumas, architecte phare du Groupe de Saint-Luc (Juillerat et al., 2011, p. 191).

De confession protestante, (il se convertira au catholicisme en 1940), Robert ne peut adhérer à la Société Saint-Luc mais cela ne l’empêche pas, comme d’autres artistes protestants tels que Willy Jordan, de collaborer avec ses acteurs (Amstutz-Peduto, p. 47). Déjà en 1920, son nom figure sur la liste des artistes présentée dans Le Catalogue illustré des travaux exécutés par les membres du Groupe de Saint-Luc et Saint-Maurice (Groupe de Saint-Luc et Saint-Maurice, [p. 3]). Dès le début des années 1930, il travaille sur différents chantiers menés pour la plupart par des architectes de la Société : une première fois en 1930, pour la réalisation du chemin de croix de l’église de Tavannes, puis pour ceux des églises d’Ependes (1935) et d’Orsonnens (1936) et enfin pour celui du sanctuaire de Saint-Blaise (1939) (Amstutz-Peduto, 2016, p. 61, 62). En 1937, une monographie lui est consacrée dans la série lancée l’année précédente par le Groupe romand de Saint-Luc sur les artistes les plus emblématiques du mouvement de renouveau de l’art sacré en Suisse, intitulée « L’art religieux en Suisse romande » (Noverraz, 2022, p. 74). Il acquiert donc au fil de ses réalisations une vraie respectabilité au sein de la Société. Lorsque l’architecte Dumas restaure et agrandit la chapelle de Gorgier, devant peut-être faire appel à un artiste local pour sa décoration, il pense naturellement à Robert qui habite à Saint-Blaise, au bord du lac de Neuchâtel, et avec qui il vient de travailler à Orsonnens.

Robert conçoit les vitraux probablement en même temps que l’ensemble de la décoration intérieure (peintures murales sur l'arc du choeur et à la tribune des chantres). Ils semblent être sa seule réalisation verrière. Peintre avant tout, c’est avec ce regard qu’il aborde cette expérience inédite.
La série de petits vitraux dans le vestibule illustre, à l’exception de la Remise des clefs à saint Pierre, des scènes bibliques liées à l’eau (Baptême du Christ, Lavement de pieds, Rencontre du Christ avec la Samaritaine). Pouvant être vues de très près et à hauteur de regard, l’artiste crée des scènes en plan rapproché offrant au spectateur un accès à chaque épisode, comme s’il en était le témoin direct. Il reprend en cela les cadrages serrés imaginés en 1934 pour son chemin de croix de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption à Sommentier, parti qu’il réutilisera en 1939 pour ses stations de l’église de Saint-Blaise, et en 1943 pour celles de Monfaucon.

Composées principalement avec des couleurs chaudes (rouge, jaune, orange, vert) bien que contrecarrées par quelques teintes froides (vert, bleu, violet), ces verrières présentent une ambiance sereine et équilibrée. Chacune est délimitée par un encadrement aux motifs géométriques, dans des teintes identiques aux scènes narratives, sur le bord inférieur desquels figurent des armoiries qui sont peut-être celles des donateurs. L’ensemble des vitraux apporte au vestibule une ambiance chaleureuse, presque intime, qui contrecarre avec l’atmosphère plus claire et lumineuse de l’intérieur de l’église. Robert aborde le dessin de ces cinq cartons avec les réflexes du peintre en accomplissant un important travail de hachures, pour créer creux et zones d’ombre pour les modelés des vêtements et de la peau des personnages, qu’il reproduit à l’identique sur le vitrail avec de la grisaille.


Le Vitromusée Romont conserve les cartons de l’ensemble des vitraux de la chapelle de Gorgier, à l’exception de la scène de l’Annonciation située dans la nef, et du dessin correspondant aux parties ornementales des vitraux du choeur et de la nef, faisant généralement l’objet d’un carton séparé. Ces travaux préparatoires dévoilent un travail très précis de l’artiste. Le dessin du réseau de plomb y est complet, les détails déjà parfaitement définis, comme les coloris, bien que plus pastels. Seules les armoiries sur la bordure inférieure manquent sur les cartons des vitraux du vestibule et de la tribune. Elles seront ajoutées directement sur les vitraux, suite probablement aux donations.

Datierung
1938
Eingangsdatum
Juillet 1995 (selon date facture: 07.07.1995)
Eigentümer*in

Vitromusée Romont

Inventarnummer
VMR 1150

Bibliografie und Quellen

Literatur

Amstutz-Peduto, S. (2016). Théophile Robert & la renaissance de l’art sacré / die erneuerung der sakralen Kunst. Hauterive : Attinger, Luzern : Pro Libro.

Arni, J. (1939). La chapelle de la Béroche. Fribourg, Suisse : Librairies Saint-Paul.

Besson, M., Bouvier, J.-B., Cingria, A. (1937). Théophile Robert. Peintre religieux. Neuchâtel, Suisse : La Baconnière.

Groupe de Saint-Luc et Saint-Maurice, (1920). Catalogue illustré des travaux exécutés par les membres du Groupe de Saint-Luc et Saint-Maurice. Genève, Suisse : [s.n.].

Juillerat, A.-L., Combe, A., Glauser, D., Maillard, N., Piguet, C. (2011). Gorgier. Dans Société d’histoire de l’art en Suisse (dir.), Guide artistique de la Suisse (tome 4a, p. 191). Berne, Suisse : Société d’histoire de l’art en Suisse.

Noverraz, C. (2022). Le Groupe de Saint-Luc (1919-1945) : E�x�p�r�e�s�s�i�o�n� �e�t� �q�u�êt�e� �d�’i�d�e�n�t�i�t�é �d�’u�n�e� �S�o�c�i�ét�é �a�r�t�i�s�t�i�q�u�e� �c�a�t�h�o�l�i�q�u�e� �d�a�n�s� �l�’E�u�r�o�p�e� �d�e l’entre-deux-guerres [thèse de doctorat inédite]. Université de Lausanne.

Weiteres Bildmaterial

photo numérique VM 1150

Bildinformationen

Name des Bildes
FR_Romont_VMR_VMR_1150
Fotonachweise
© Vitrocentre Romont
Aufnahmedatum
2022
Copyright
© Ayants droit
Eigentümer*in

Vitromusée Romont

Inventar

Referenznummer
VMR_1150
Autor*in und Datum des Eintrags
Astrid Kaiser 2014; Valérie Sauterel 2024