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GSL_112: Thérèse de Lisieux
(VS_Finhaut_EgliseNotreDameDeL'Assomption_GSL_112)

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Titel

Thérèse de Lisieux

Art des Objekts
Künstler*in / Hersteller*in
Werkstatt / Atelier
Datierung
1929
Masse
50 x 65 cm

Ikonografie

Beschreibung

Au centre du vitrail, Thérèse de Lisieux (Thérèse de l’Enfant Jésus), nimbée et couverte du voile carmélite, est assise de face et tient un bouquet de roses blanches posé sur ses genoux. Elle est vêtue de jaune doré avec quelques touches orangées, et se détache sur un fond dans les mêmes teintes.
Le panneau central est encadré d’une large bordure très riche, composée de cabochons de différentes formes et couleurs, de verres industriels texturés et de motifs peints à la grisaille.

Iconclass Code
11H(THERESE DE LISIEUX) · männliche Heilige (THERESE DE LISIEUX)
Inschrift

ST. THERES DE L’ENFANT JESUS (au centre de part et d’autre de la sainte)

Signatur

E. DUNAND / 1929 (en bas à droite de la scène figurée)

Technik / Zustand

Technik

Vitrail au plomb, grisaille, jaune d’argent, cabochons, verre structuré, verre chenillé

Entstehungsgeschichte

Forschung

Ce vitrail a été réalisé en 1929 par Eugène Dunand pour la paroi sud de la nef de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Finhaut, construite par l’architecte phare du Groupe de Saint-Luc, Fernand Dumas. En plus des petites verrières des fenêtres basses de la nef, Dunand est également mandaté pour la création des vitraux du choeur, dont l’un est offert par Dumas (Dumas, 1930), ainsi que pour la réalisation des vitraux d’Alexandre Cingria dans les fenêtres de la nef, côté nord (Dunand, 1929).

Dunand réalise les cinq petits vitraux des fenêtres du bas-côté sud de la nef, dont trois sont signés de sa main. Nous pouvons imaginer que l’artiste et animateur principal du Groupe de Saint-Luc, Alexandre Cingria, responsable du mandat principal de la décoration intérieure de l’église, a donné son avis sur la conception de ces verrières. Il a probablement souhaité ce fond jaune doré à l’arrière-plan des saints (rappelant le ton général de l’intérieur) et cette apparence de préciosité, proche de l’orfèvrerie, que dégagent les larges bordures entourant chaque vitrail. Par contre, contrairement à ce qu’évoque Gross (Gross, 2006, p. 19), il est peu vraisemblable que ces encadrements aient été conçus par Cingria lui-même. Lors de leurs fréquentes collaborations durant la première moitié des années 1920, les deux artistes découvrent et élaborent ensemble l’intégration des cabochons et des verres industriels dans le vitrail (Rudaz, 1998, p. 38). Mais c’est probablement Dunand qui offre à Cingria l’opportunité de travailler avec ces matériaux, puisque, comme le mentionne son papier en-tête, il réalise au sein de son atelier aussi des vitraux pour appartements, dans lesquels l’utilisation de tels verres était assez courante. Peut-être que Cingria a fait des propositions à Dunand sur le choix des cabochons et des verres structurés, mais ce dernier est bien l’auteur de l’ensemble de chaque verrière. Sa proximité avec Cingria explique que Dunand ait travaillé dans un style assez similaire, bien que distinguable de celui de son ami.

Conçues pour être regardées de près, elles sont stylistiquement d’un tout autre ordre que les deux vitraux du choeur. Illustrant différents saints, parfois liés à la paroisse et à la commune de Finhaut (Gross, 2006, p. 18), chaque baie est construite sur un modèle identique. Le saint est placé au centre sur un fond jaune doré exempté de tout décor. La bordure, très large (elle occupe les deux tiers de la surface de la fenêtre), est quant à elle richement décorée, composée de plusieurs cabochons de tailles et de couleurs différentes. Ils sont insérés au centre de pièces de verres travaillées à la grisaille pour donner l’illusion de pièces d’orfèvrerie, complétées par des verres industriels présentant différentes textures. L’effet général rappelle certaines faces de châsses médiévales, potentiel clin d’oeil aux nombreuses pièces d’exception conservées dans le trésor de l’Abbaye de Saint-Maurice, sur le territoire abbatial duquel Finhaut est situé (Gross, 2006, p. 7).

C’est la seconde fois que l’architecte du Groupe de Saint-Luc Fernand Dumas fait appel à Eugène Dunand à Finhaut. Sa première collaboration avec l’artiste et maître-verrier date du milieu des années vingt pour l’église de Semsales (1924-1926). Bien qu’il envisage de travailler à nouveau avec lui pour la nouvelle église d’Echarlens (Dunand, 1925), la commande est finalement octroyée à Cingria. Mais Dumas ne l’oublie pas lorsqu’il construit l’église de Finhaut entre 1927 et 1929 (Gross, 2006, p. 11). Dunand fait la connaissance de Cingria lors de la restauration de l’église Sainte-Croix de Carouge où le verrier (Rudaz, 1998, p. 37-38) réalise en 1924 deux verrières de l’artiste genevois pour le transept : l’Invention de la Sainte-Croix (GE_04.01) et la Vision de Constantin (GE_04.03). C’est peut-être par l’intermédiaire de Cingria que le nom de Dunand est suggéré à Dumas pour l’église de Semsales.

Datierung
1929
Eigentümer*in

Paroisse catholique de Finhaut

Bibliografie und Quellen

Literatur

Biffiger, S., et Beytrison, I. (2012). Finhaut. Dans Société d’histoire de l’art en Suisse (dir.), Guide artistique de la Suisse (tome 4b, p. 469 – 470). Berne, Suisse : Société d’histoire de l’art en Suisse.

Christina, G. (2006). Restauration des vitraux – une cure de jouvence. Dans : Eglise paroissiale de Finhaut : restauration 2004-2005 (p. 53-59). Finhaut, Suisse : Paroisse de Finhaut.

Dunand, E. (1925, 16 juin) [Lettre à Fernand Dumas]. Archives de la paroisse de Semsales, Suisse.

Dunand, E. (1929, 2 septembre) [Facture]. Archives de la paroisse de Finhaut, Suisse.

Gross, S. (2006). Eglise de Finhaut – un monument exceptionnel signe de renouveau. Dans : Eglise paroissiale de Finhaut : restauration 2004-2005 (p. 7-27). Finhaut, Suisse : Paroisse de Finhaut.

Gross, S. (2001). L’église paroissiale de Finhaut [mémoire de Licence inédit]. Université de Genève.

Lauper, A. (1995, octobre). Nova et Vetera : Fernand Dumas bâtisseur d'églises. Le Groupe de Saint-Luc (Patrimoine fribourgeois), (5), 17-32.

Lugon-Moulin, C. (2006). Restauration de l’édifice – une redécouverte. Dans : Eglise paroissiale de Finhaut : restauration 2004-2005 (p. 29-39). Finhaut, Suisse : Paroisse de Finhaut.

Morand, M.-C. (1995). Le Groupe de Saint-Luc en Valais : une carrière difficile. Le Groupe de Saint-Luc (Patrimoine fribourgeois), (5), 13-16.

Rudaz, P. (1998). Carouge, foyer d’art sacré, 1920-1945. Carouge, Suisse : Ville de Carouge.

Bildinformationen

Name des Bildes
VS_Finhaut_EgliseNotreDameDeL'Assomption_GSL_112
Fotonachweise
© Vitrocentre Romont (Photo : Cyrille Girardet)
Aufnahmedatum
2023
Eigentümer*in

Paroisse catholique de Finhaut

Inventar

Referenznummer
GSL_112
Autor*in und Datum des Eintrags
Valérie Sauterel 2024