Forschung
Ce jour quadrilobé provient, ensemble avec un trilobe (MAHF 2006-337), de l’ancienne chapelle de Saint-Jean-Baptiste de la Collégiale de Romont, à l’emplacement où se trouve aujourd’hui les vitraux dédiés à la Vierge. Construite de 1344 à 1348 à l’initiative d’un riche bourgeois de Romont, cette chapelle était décorée par deux verrières montrant saint Sylvestre et saint Jean l’Evangéliste (originaux aujourd’hui exposées au Musée d’art et d’histoire de Fribourg) (Andrey, 1996, p. 72). Le trilobe et le quadrilobe accompagnaient ces vitraux figuratifs et datent donc vraisemblablement de 1348 environ (cf Beer, 1965, p… Mehr
Ce jour quadrilobé provient, ensemble avec un trilobe (MAHF 2006-337), de l’ancienne chapelle de Saint-Jean-Baptiste de la Collégiale de Romont, à l’emplacement où se trouve aujourd’hui les vitraux dédiés à la Vierge. Construite de 1344 à 1348 à l’initiative d’un riche bourgeois de Romont, cette chapelle était décorée par deux verrières montrant saint Sylvestre et saint Jean l’Evangéliste (originaux aujourd’hui exposées au Musée d’art et d’histoire de Fribourg) (Andrey, 1996, p. 72). Le trilobe et le quadrilobe accompagnaient ces vitraux figuratifs et datent donc vraisemblablement de 1348 environ (cf Beer, 1965, p. 70-75).
En raison de la disparition presque complète des vitraux du XIVe siècle des centres urbains suisses, les possibilités de comparaison stylistique sont restreintes et il est difficile de préciser l’emplacement de l’atelier à l’origine du panneau (Bergmann, 2006, p. 62). Une parenté stylistique avec des vitraux provenant des régions du Rhin supérieur et inférieur a été relevée: des fenêtres réalisées vers 1340 pour la chapelle Sainte-Catherine de la cathédrale de Strasbourg (Chap s II et s III) présentent des remplages très semblables (Bergmann, 2006, p. 62; Beyer, 1986). Certaines analogies avec des trilobes de l’église de Königsfelden (n III et s III) peuvent également être constatés (Beer, 1965, p. 75; Kurmann, 2008, p. 445 et 451).
Le quadrilobe s’est trouvé en possession de Max de Techtermann, ancien conservateur du Musée d’art et d’histoire de Fribourg, puis a été acheté en 1889 par la Société d’histoire du canton de Fribourg, pour le Musée d’art et d’histoire. L’atelier Kirsch à Fribourg l’a restauré après la deuxième guerre mondiale (Beer, 1965, p. 70, note 199).
Weniger Datierung
vers 1348
Zeitraum
1340 – 1350
Ursprünglicher Standort
Eigentümer*in
MAHF, Musée d’art et d’histoire de Fribourg
Vorbesitzer*in
Max de Techtermann (jusqu’en 1889)
Inventarnummer
MAHF 2006-338