Vitrail au plomb en forme de médaillon, représentant dans le cercle central une décoration végétale peinte à la grisaille sur des verres transparents (différentes feuilles: érable, marronnier, platane). La partie centrale est entourée par un double filet d’encadrement. Le premier filet alterne des verres rouges et jaunes, les jaunes étant agrémentés de rosettes gravées dans la grisaille. Le second filet est transparent.

Certains verres ont des joints lâches. Quelques fêlures, quelques plombs de casse. Un plomb fissuré en haut au centre.

Durant tout le Moyen Âge, des vitraux clairs purement ornementaux étaient très répandus. Ils présentaient souvent un “enchevêtrement du réseau de plomb ornemental et des motifs peints à la grisaille. Plusieurs cathédrales du gothique à proprement dit avaient des vitraux de ce type. Dès 1250, ces derniers étaient très répandus en France sous forme de “verrières composites”.” (Bergmann, Hasler, Jolidon, Kaiser, Kurmann-Schwarz et Trümpler, 2006, p. 64). Le manque de cohérence et de symétrie dans la composition du décor démontre que ce panneau a été remanié et n’est plus dans son état d’origine. Le réseau de plomb a été remplacé à une époque indéterminée, peut-être au XIXe siècle. Les vitraux anciens portent souvent des traces de vieilles restaurations. On constate ici des plombs de casse, mis en place pour stabiliser des verres qui présentaient une fissure.