Jardinière avec arcs brisés et rocailles. Verre opaque rouge.
Aucune
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Jardinière avec arcs brisés et rocailles. Verre opaque rouge.
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Quelques griffures, notamment sous le pied.
Verre pressé moulé, verre rouge
Cette jardinière a été décrite et étudiée de manière exhaustive par Siegmar Geiselberger, notamment avec de nombreuses indications sur la technique de fabrication, particulièrement exigeante (Geiselberger, 2016). Il s'agit peut-être du seul exemplaire connu au monde de ce modèle provenant de la Cristallerie de Saint-Louis. Le dessin N° 1823 paru dans le catalogue MB Launay, Hautin & Cie vers 1840, sur la planche 51, est accompagné par la description "Jardinière m. sablée, rocailles" et l'attribution à Saint Louis (Geiselberger, 2016, p. 2).
Le verre opale (opaline) est rendu opaque par l’adjonction d’oxyde d’étain, d’oxyde d’antimoine et d’arsenic. Il était en vogue au XIXe siècle, non seulement dans l’art du vitrail, mais aussi pour les objets en verre (Trublard/Bey, 2010, p. 21; Kaiser, 2020, p. 30).
Vitromusée Romont
Geiselberger, S. (2016). Opak-rote Jardinière mit Spitzbögen, Rocaillen und Sablée, St. Louis, um 1840. Pressglas-Korrespondenz, (2). Abgerufen von https://www.pressglas-korrespondenz.de/aktuelles/pdf/pk-2016-2w-sg-louis-jardiniere-1830-1840.pdf
Kaiser, A. (2020). Les techniques du verre coloré. Entre artisanat, industrie et art. Dans F. Giese (dir.), La redécouverte de la couleur [catalogue d’exposition] (p. 29-46). Berlin, Allemagne: De Gruyter.
Trublard, J. et Callias Bey, M. (2010). Le vitrail. Techniques d’hier et d’aujourd’hui. Paris : Groupe Eyrolles, 2010.
10.04.2017–2019 : exposition permanente, section provisoire verre objet, Vitromusée Romont
21.06.2020–28.02.2021 : La redécouverte de la couleur, Vitromusée Romont
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