Vitrail au plomb présentant sept rangées de plus de vingt petits rectangles verticaux dans les tons jaunes orangés alternant avec des baguettes de plomb. Quelques verres blancs et rosés rythment le quadrillage.

Très bon

Hymne à la lumière, ce vitrail à la composition géométrique évoque les rayons et la chaleur intense du soleil. L’inscription en bas à droite indique l’inspiration de l’artiste: Kleiner Sonnengesang, le Cantique du Soleil de saint François d’Assise (Cantico di Frate Sole). Insérés dans un strict quadrillage des plombs, les verres colorés semblent vibrer, grâce aux nuances allant du jaune clair à l’orange, avec quelques touches de blanc et de rose. On retrouve dans les dessins de Konrad Vetter, aux structures ornementales et géométriques, le même jeu avec le rythme et l’entrelacement des lignes. Cette recherche inlassable et presque obsessive de l’artiste évoque des mandalas aux yeux d’Amir Gharadchedaghi (Gharadchedaghi, 2011, s.p.). Le titre attribué par l’artiste à certains de ses dessins (”Meditation I-VII”) vient par ailleurs corroborer cette approche méditative (cf. van der Grinten, 1989, N° cat. 246 à 252). Ce vitrail épuré va à l’essentiel, “le verre et le plomb y remplissent leur rôle élémentaire. Les deux matériaux sont autant matière que symbole” (Trümpler, 2006, p. 23).