Partie supérieure d'un projet de vitrail (partie inférieure manquante ?) avec Aymon de Montfalcon au centre, richement vêtu, dans un décor suggéré par une grande tenture en arrière-plan.
Aucune
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Partie supérieure d'un projet de vitrail (partie inférieure manquante ?) avec Aymon de Montfalcon au centre, richement vêtu, dans un décor suggéré par une grande tenture en arrière-plan.
Aucune
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Bords abîmés, déchirés, usure, taches, mine de charbon effacée par endroit
Mine de charbon, gouache
Le Comité de restauration de la cathédrale de Lausanne désirant orner cet édifice de nouveaux vitraux, un concours est organisé entre 1918 et 1919 afin de choisir l'artiste chargé de succéder à Eugène Grasset décédé deux ans plus tôt. Marcel Poncet, âgé de seulement vingt-quatre ans et désavantagé par sa confession catholique, parvient cependant à l'emporter face à des artistes confirmés tels qu'Ernest Biéler ou Louis Rivier, grâce à son projet sur le thème : "Aymon de Montfalcon fonde la chapelle de saint Maurice et des martyrs thébains". La Commission des vitraux apprécie la puissance qui se dégage du portrait d'Aymon et la maîtrise technique du jeune artiste, de même que son choix d'une composition très simple axée autour de trois personnages, plutôt qu'une grande scène historique foisonnante de détail, comme c'est le cas dans la maquette de Louis Rivier (NOVERRAZ, 2014, pp. 34-35 ; DONCHE GAY, 1994, pp. 27-33).
Contrairement aux autres projets sur ce thème, Poncet représente ici Aymon tête baissée, dans une attitude plus méditative. Il change ensuite son idée pour représenter Aymon plus frontalement, comme dans le projet MP_02.109.
Gabriel et Antoine Poncet
NOVERRAZ Camille, Marcel Poncet (1894-1953), Au coeur de l'oeuvre d'un artiste-verrier, Mémoire de maîtrise, Université de Lausanne, 2014, pp. 34-35
DONCHE GAY Sophie, Les vitraux du XXèmesiècle de la cathédrale de Lausanne, Lausanne, Ed. Payot, 1994, pp. 27-33
PONCET Marcel, La violence de l’esprit et la pitié du cœur, textes rassemblés par Monique Silberstein, Lausanne, l’Age d’homme, 1984.
Gabriel et Antoine Poncet