Edifié entre 1756 et 1758 sur un plan elliptique précédé d’un avant-corps rectangulaire, le temple de Chêne est l’oeuvre du mathématicien et physicien Jean-Louis Calandrini. Un portique à colonnades toscanes s’ouvre sur toute la largeur de la façade d’entrée. L’intérieur, dénué de tout décor, possède une galerie et des bancs en noyer disposés en amphithéâtre autour de la chaire. Avec les temples de Chêne-Pâquier, de la Chaux-de-Fonds et de Saint-Sulpice, il est en Suisse romande, le seul à être entièrement ellipsoïdal. En 1900, des vitraux sont posés. En 1921, le temple est classé monument historique par le canton puis en 1959 mis au bénéfice de la protection des bâtiments dignes d’intérêt par la Confédération. En 1928, une adjonction du bâtiment permet d’accueillir une sacristie. En 1932, les vitraux sont restaurés. En 1943-1945, la façade est rénovée et le porche transformé. En 1957-1960, l’intérieur du temple et les sols sont retapés. Entre 2007 et 2008, une importante campagne de restauration est menée à l’extérieur et à l’intérieur. A cette occasion les vitraux sont déposés pour être restaurés et nettoyés. (BRULHART-DEUBER-PAULI (1985) 1993 / ROLLAND 2000 / VON BURG 2007 / NEMEC-PIGUET 2008).
Armand Brulhart et Erica Deuber-Pauli, “Avusy”, in Ville et canton de Genève, coll. “Arts et monuments”, SHAS, Berne, (1ère éd. 1985) 1993, p. 278
Dominique von Burg, Edifice unique en son genre, le temple de Chêne va revivre, in Tribune de Genève, Genève, 25 juillet 2007, p. 17
Sabine Nemec-Piguet (dir.), Le Temple de Chêne, 1758-2008, Office du patrimoine et des sites, Genève, 2008, pp. 22-25