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GE_2179: Ange tenant un encensoir
(GE_Geneve_Ariana_GE_2179)

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Titel

Ange tenant un encensoir

Art des Objekts
Künstler*in / Hersteller*in
Herstellungsort
Datierung
vers 1250
Masse
ø 56.5 cm (avec cadre) ; ø 47 cm (en lumière)

Ikonografie

Beschreibung

Médaillon représentant un ange nimbé émergeant de nuées, vêtu d’une tunique blanche, avec des ailes jaunes et vertes, tenant dans ses mains un encensoir d’or à longues chaînes. Le vitrail est entouré d’une double bordure rouge et blanche, ainsi que d’un pourtour en verre noir moderne.

Iconclass Code
11G1924 · Engel mit Weihrauchfaß
Iconclass Stichworte
Inschrift

Aucune

Signatur

Aucune

Technik / Zustand

Erhaltungszustand und Restaurierungen

Mise en plomb du XIXe siècle, aucune restauration importante.

Technik

Vitrail au plomb, verre incolore et coloré, grisaille

Entstehungsgeschichte

Forschung

Ce médaillon et son pendant représentant un ange qui porte un cierge (GE_2180) ont été acquis par Gustave Revillod vers 1885 à Paris, aux côtés d’une vingtaine de vitraux provenant de l’église Saint-Ferréol à Saint-Fargeau, en France (Lapaire, 1980, p. 23). Ils ont longtemps été considérés comme faisant partie de cet ensemble (Sidler, 1905, p. 103 ; Lafond, 1948, p. 127), et ce malgré leurs différences stylistiques et iconographiques. Après les avoir rapprochés des verrières réalisées par les maîtres verriers qui ont oeuvré à la cathédrale Notre-Dame de Paris au milieu du XIIIe siècle (Lafond, 1948, p. 127 ; Aubert & Verrier, 1959, p. 38, pl. 6 bis), Gatouillat (2012, p. 61) a pu confirmer qu’ils sont non seulement de la main du même atelier parisien, mais qu’ils proviennent également de cet édifice. Comme l’atteste la correspondance de format entre les verres et l’architecture, cette paire était à l’origine probablement insérée dans les trilobes des écoinçons inférieurs de la rose septentrionale du transept (Gatouillat, 2012, p. 64). Cette dernière, illustrant l’Ancien Testament, était initialement composée d’un ensemble de 80 médaillons figurés, disposés en trois grands cercles concentriques autour d’une représentation de la Vierge à l’enfant (Gatouillat, 2012, p. 64). Au-dessus des anges se tenaient en pied ou en buste des rois bibliques, des prophètes, des patriarches ou encore des grands prêtres, parfois accompagnés de phylactères permettant leur identification (Lasteyrie, 1853, p. 135).

Comme le reste des verrières des roses de Notre-Dame, les deux panneaux ont probablement été réalisés peu après 1250, par le même atelier parisien qui s’était vu confier par le roi l’exécution des vitraux de la Sainte-Chapelle avant 1248. L’achèvement de la rose nord vers 1255 fourni une date ante quem aux vitraux. Les figures illustrées sur les médaillons septentrionaux sont, comme le relève Gatiouillat (2012, p. 64), “des silhouettes souples, assez répétitives et peintes de manière rapide”. Elles sont vraisemblablement tirées de mêmes cartons, déclinés en différentes teintes (Lasteyrie, 1853, p. 136).

Compte tenu de l’excellent état de cette rose, celle-ci n’a subi qu’un seul remaniement vers 1782-1783 (Aubert & Verrier, 1959, p. 31), avant l’importante restauration du XIXe siècle. C’est durant cette dernière campagne que les deux médaillons auraient été ôtés des baies, peu avant leur entrée dans les collections du Musée Ariana à Genève (Gatouillat, 2012, p. 61). Étonnamment peu documentés, les travaux de la fin du XIXe siècle sur la rose nord ont été attribués par certains au maître verrier parisien Alfred Gérente (1821-1868) (Suau, p. 645, note 41 ; Raguin, 1985, p. 72), qui avait également oeuvré sur les vitrages de la rose sud vers 1858 et du triforium vers 1862 (Gatouillat, 2012, p. 64). Considérant les différences stylistiques et techniques entre ces restaurations, Gatouillat (2012, p. 64) a proposé de voir plutôt dans le remaniement de la rosace septentrionale l’oeuvre du peintre verrier parisien Édouard Didron (1836-1902). Cette attribution pourrait expliquer la confusion de provenance de ces médaillons avec ceux de Saint-Fargeau, étant donné qu’il s’est également occupé en 1877 de la dépose des verrières de l’église Saint-Ferréol (Raguin, 1985, p. 72). Des copies des deux vitraux sont aujourd’hui insérées dans les écoinçons de la rose nord de Notre-Dame.

Cité dans :

  • Sidler, 1905, p. 103, n° 84.

  • Deonna, 1938, p. 175, n° 91 ; remarque : "XIVe siècle."

  • Lafond, 1948, p. 123-124, n° 91.

  • Aubert & Verrier, 1959, p. 38, pl. 6 bis (avec toute la bibliographie antérieure).

  • Suau, 1973, p. 644-645, note 41.

  • Lapaire, 1980, p. 23, couverture.

  • Raguin, 1985, p. 72.

  • Gatouillat, 2012, p. 61-64.

Datierung
vers 1250
Zeitraum
1250 – 1255
Eingangsdatum
1890
Schenker*in / Verkäufer*in

Gustave Revilliod, Genève (donateur)

Ursprünglicher Standort
Herstellungsort
Eigentümer*in

Musée Ariana, Genève

Vorbesitzer*in

Gustave Revilliod, jusqu’en 1890 (Genève) · Provient de la collection de vitraux du Musée d’art et d’histoire de Genève

Inventarnummer
AD 8682

Bibliografie und Quellen

Literatur

Aubert, M. & Verrier, J. (Dir.). (1959). Les vitraux de Notre-Dame et de la Sainte-Chapelle de Paris. Paris : Centre national de la recherche scientifique.

Deonna, W. (1938). Catalogue du Musée Ariana (Fondation G. Revilliod). Genève : Ville de Genève.

Gatouillat, F. (2012). Les vitraux anciens. In A. Vingt-Trois (Dir.). Notre-Dame de Paris (p. 60-65). Strasbourg : La nuée bleue.

Lafond, J. (1948). Les vitraux français du Musée Ariana et l'ancienne vitrerie de Saint-Fargeau (Yonne). Genava, *26*, 115-132.

Lapaire, C. (1980). Vitraux du Moyen Age. Genève : Musée d'art et d'histoire.

Lasteyrie, F. de. (1853). Histoire de la peinture sur verre d’après ses monuments en France et recueil de dessins des vitraux les plus remarquables, depuis le douzième siècle jusqu’à nos jours. Paris : Impr. de Firmin-Didot.

Raguin, V.C. (1985). The Thirteenth-Century Glazing Program of Saint-Fargeau (Yonne). In M.H. Caviness & T. Husband, [Studies on medieval stained glass] : selected papers from the XIth International Colloquium of the Corpus Vitrearum, New York, 1-6 June 1982 (p. 70-81). New York : The Metropolitan Museum of Art.

Sidler, G. (1905). Catalogue officiel du Musée de l'Ariana. Genève : Ville de Genève/Atar.

Suau, J.P. (1973). Alfred Gérente et le "vitrail archéologique" à Carcassonne au milieu du XIXe siècle. Congrès archéologique de France, 131e session, Pays de l'Aude, 629-645.

Anthonioz, S. (Dir.). (2025). Post Tenebras Lux. La collection de vitraux du Musée Ariana. Genève : Éditions Georg.

Ausstellungen

15.11.2024 – 02.11.2025 : Post tenebras lux. Les vitraux du Musée Ariana, Musée Ariana, Genève

Bildinformationen

Name des Bildes
GE_Geneve_Ariana_GE_2179
Fotonachweise
© Musée Ariana, Ville de Genève / Photo : Cyrille Girardet & Helder Da Silva
Aufnahmedatum
2024
Eigentümer*in

Musée Ariana, Genève

Inventar

Referenznummer
GE_2179
Autor*in und Datum des Eintrags
Aude Spicher 2024

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