Forschung
En l’absence d’écu armorié et d’inscription, le commanditaire du panneau n’est pas déterminé.
Au vu des concordances stylistiques et de composition, ce vitrail rappelle le travail de l’atelier ou de l’entourage du peintre verrier bernois Hans Funk (vers 1470–1540). C’est par exemple le cas de la finesse du dessin, du tracé des visages et des mains, ou encore des plis des vêtements. Sa confrontation avec les panneaux aux armes de Sébastien de Montfalcon daté de 1521 (BE_753) aujourd’hui conservé dans l’église de Worb, aux armes de la famille d’Englisberg daté vers 1525 (PB_14) aujourd’hui en mains privées ou encore aux armes d’Amé du Terraul daté de 1532 (PB_19) conservé au Musée national Suisse à Zurich, montre notamment des similitudes au niveau des encadrements architecturaux, avec des colonnes rehaussées de feuilles d’acanthe, de filets, de guirlandes et de divers ornements peints au jaune d’argent.
Dans un article consacré à saint Eloi en tant que saint personnage vénéré dans le nord de la France, Gaidoz (1894, p. 87-88) relève que des épisodes du miracle du pied de cheval coupé apparaissent sur des vitraux en Suisse allemande, notamment dans la chapelle Saint-Sébastien de Splee à Sargans dans le canton de Saint-Gall. Celui-ci n’est aujourd’hui pas identifié. Il pourrait plutôt s’agir de la peinture mentionnée par Rothenhäusler (1951, p. 333).
En l’absence de plus d’informations, le peintre verrier, le lieu de production ou la localisation d’origine du présent vitrail ne peuvent pas être confirmés.
Ce panneau a été acheté par la Société Auxiliaire du Musée de Genève vers 1899 à Paris au cours de la vente de la collection du Lyonnais Auguste Ducoin. Un lot de quatre vitraux fribourgeois a été acheté à la même occasion (M., 1899, p. 101).
Cité dans :
Datierung
vers 1520 (?)
Zeitraum
1500 – 1525
StifterIn
Frühere Standorte